Programme des Jeux Paralympiques de Sochi 2014

Vous trouverez ci-après toutes les informations dont vous pourrez avoir besoin pour nous suivre sur internet.
Mais j’espère que vous aurez l’occasion de nous suivre à la télévision sur France 4 en direct, tous les jours du 7 au 16 mars.

Programme de mes courses (heures française) :

- Vendredi 7 mars 2014 : 17h  Cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Sochi
- Samedi 8 mars : 7h Début de l’épreuve de Descente, 8h50 descente catégorie hommes assis
- Dimanche 9 mars : 7h Début de l’épreuve du Super G masculin, 8h15 super G des hommes assis
- Mardi 11 mars : 6h30 Début de l’épreuve du super combiné (SC), 8h30 descente du SC hommes assis et 14h slalom du SC hommes assis
- Jeudi 13 mars : 13h Début de l’épreuve de slalom masculin, 13h55 slalom hommes assis et 16h35 seconde manche du slalom hommes assis
- Samedi 15 mars : 6h30 Début de l’épreuve de Géant masculin, 7h45 Géant hommes assis et 10h55 seconde manche du Géant hommes assis
- Dimanche 16 mars : 17h Cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Sochi

Tout cela à suivre en LIVE sur France 4 !

Pour aiguiser votre appétit et mieux connaitre les athlètes et l’encadrement de l’équipe (et oui, je ne suis pas tout seul) :

http://leguide.france-paralympique.fr 

Vous y retrouverez :
- La présentation des Jeux Paralympiques, des sites de compétition et des disciplines paralympiques
- Le trombinoscope complet des athlètes et leurs palmarès
- Le programme des compétitions, jour par jour, pour chaque discipline
- Un éclairage sur les handicaps et la classification
- Des interviews exclusives d’Emmanuelle Assmann, Présidente du CPSF et Chef de mission, Vincent Gauthier Manuel, Porte-drapeau de la délégation française, Jean Minier, DTN de la Fédération Française Handisport et Christian Fémy, Directeur des équipes de ski handisport.

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Là, vous avez tout …


Saison 2013 – 2014

Une nouvelle fois, il m’aura fallu quelques mois et une bonne excuse pour me remettre à écrire …

En effet, je suis très irrégulier en terme d’article sur ce blog, mais là je ne pouvais pas faire autrement que de m’y remettre étant donné votre insistance pour connaitre le programme des Jeux Paralympiques.

Mais dans un premier temps, me sentant le goût d’écrire, je vais vous faire un bref résumé de ce qu’il s’est passé, concernant le ski alpin, pour moi depuis le dernier article.Tout d’abord, il y a eu Sochi 2013, épreuve de coupe du monde sur la piste des futures Jeux Paralympiques.
Objectif : prendre connaissance de la piste, ne pas se faire peur et pourquoi pas faire un bon résultat.
Pour ce qui concerne la piste, pas de problème : je la connais par cœur, faut dire qu’elle n’est pas bien compliquée : grosse pente puis plat puis saut puis grosse pente puis plat puis allégement puis grosse pente puis plat puis grosse pente … Bref, c’est une piste du tout ou rien : soit « ça penche, soit c’est plat » et bien sûr, un ou deux sauts tellement les transitions entre plat et pente sont courtes et ressemblent à des cassures.
Pour ce qui est de ne pas me faire peur : pas de problème ! Ne le sentant pas vraiment, j’ai mis des gros coups de frein avant le gros saut, donc même pas peur bien sûr, mais pas performant non plus !!! Il faudra donc que je « porte mes couilles » cette année si je veux briller un peu plus sur la descente.
Ensuite il y a eu le Championnat de France où j’avais vraiment envie de briller puisqu’il se déroulait chez moi à Chamrousse et que mon club l’organisait. De plus, j’me faisais pas mal chambrer par les copains de l’équipe de France étant donné que je n’avais jamais gagné de titre de champion de France (toujours sur le podium, jamais sur la plus haute marche) : le Poulidor du ski en gros …
J’ai enfin conjuré le sort en gagnant 3 titres : en géant, en super combiné et en ski cross. D’ailleurs, cette épreuve étant toute neuve, je suis le premier champion de France de ski cross assis en handisport !!!

Bref, revenons à nos moutons, le titre de cet article étant Saison 2013-2014.
Une fois encore, les skieurs assis ne sont pas partis à Ushuaïa … Mais pour compenser ça, nous avons eu droit à une bonne préparation estivale avec deux stages en juin à Val d’Isère (vitesse, géant et préparation physique), deux stages en septembre à Amnéville (slalom) et de bons entrainements cet automne à Tignes pour peaufiner la technique.
En plus de ces entrainements spécifiques ski, et pour mettre tous les atouts de mon coté, j’ai commencé un travail de préparation mentale avec Loïc Gouzerh de Mentalpesport.
Tous ces entrainements ont porté leurs fruits puisque dès les premières compétitions à Kuhtai (coupe d’Europe en Autriche), je fais 3 podiums sur 4 courses.
Après la pause de Noël et du nouvel an, j’ai mis un peu plus de temps à me remettre dedans avec de très bonnes portions de piste au Canada, mais aussi de grosses fautes qui m’éloignaient des podiums de cette coupe du monde. C’est enfin aux États unies que j’ai fait un podium qualificatif pour les Jeux Paralympiques en géant malgré un début de compétition difficile en slalom …
Après une semaine de repos, nous avons attaqué la piste de Tignes, piste sur laquelle nous nous sommes entrainés cet automne et sur laquelle la pression est montée d’un cran puisque les dirigeants de la fédération et du comité paralympique se sont déplacés pour voir nos exploits sur l’étape de coupe du monde française. Et mis à part Marie, qui comme à son habitude, montre sa domination, nous avons un peu tardé à scorer. Finalement, c’est dans l’épreuve du super combiné, la dernière de la semaine, que je fais un podium alors que mon frère me fait une visite surprise qui m’a fait le plus grand bien.
Notre dernière coupe du monde se déroulait à St Moritz en Suisse le lendemain de la coupe du monde valide. La météo et la neige n’ont pas été mes alliés et je me suis tout simplement raté sur cette course.
Enfin, nous nous sommes réunis la semaine dernière à Chamonix pour un dernier entrainement avant les Jeux. Et nous ne nous sommes pas seulement entrainés sur les pistes, mais nous avons aussi eu un petit briefing sur ce qui nous attend en Russie : un média training, pour faire plaisir à M. Montel, parce que vous n’êtes pas sans savoir que ces Jeux de Sochi seront les plus médiatisés que notre mouvement handisport ait connu et qu’il faut éviter toutes sortes de dérapages …

La suite, j’espère que vous la suivrez à la télévision en direct sur France 4 !!!



Championnats du monde de ski alpin handisport à La Molina (Esp.)

Après une bonne préparation automnale et un début de saison plutôt intéressant (2 podiums et coupe d’Europe GS et Sl et mon premier podium en coupe du monde en slalom à Sestrière), je suis sélectionné pour les championnats du monde en Espagne.

Comme d’habitude, ces championnats commencent par les épreuves de vitesse (descente et super G) qui ont lieu sur une nouvelle piste qu’on ne connait pas, ou plutôt presque pas puisque pour répondre aux normes des championnats du monde, les espagnols ont créé une jonction entre deux pistes que nous avons déjà pratiqué indépendamment l’une et l’autre.  Première impression suite aux entrainements de descente : la piste se divise vraiment en deux parties, l’une au départ vraiment plate et facile et l’autre, sur la deuxième moitié, vraiment pentue et technique. Pour moi, la première partie est rassurante mais pas très efficace vu mon faible poids (presqu’à 3 secondes de retard au premier temps intermédiaire des entrainement), et la deuxième partie doit se faire au courage parce que nous atteignons des vitesses jamais atteintes jusqu’ici (un des coureurs avait son GPS sur les entrainements et il finit à 132Km/h !!!).

Sur la course, je fais une belle première partie très engagée qui me permet de ne pas être trop en retard au temps intermédiaire et je sors un peu large de 2 grosses courbes sur la seconde partie, ce qui me place à la 7ème place. J’suis assez content de ce résultat (j’étais 13ème il y a 2 ans) jusqu’à ce que je croise mon coach Stéphan qui m’avoue être un peu déçu parce qu’il était persuadé que je pouvais mieux faire. Mon camarade Yohann quant à lui, après avoir gagné les 2 entrainements se classe 3ème et est très content de ce résultat.

Le lendemain, sur le super G, après avoir fait une super reconnaissance avec Yohann, on part tous les deux avec le couteau entre les dents (lui assez sûr de lui, et moi voulant faire mieux que la veille et pensant que c’était possible puisque la partie plate du départ était raccourcie ).
A l’arrivée, malgré une belle faute qui ne me coûte pas si chère mais qui aurait put s’éviter, je me classe 4ème et Yohann second à 1 centième du premier. Autant dire que je ne m’attendais pas à cela, parce que je sentais Yohann un peu trop sûr de lui (il n’a pas craqué) et personnellement, j’me suis fais plaisir malgré cette faute, et je n’ai pas la sensation d’avoir été exceptionnel, je suis donc ravi du résultat et de me soumettre à mon premier contrôle anti-dopage …

Le matin du slalom, j’me réveille avec le nez très encombré et un petit mal de tête, la crève est là … Heureusement, le vent aussi et après avoir fait partir une dizaine de coureuses, l’organisation, au vue des rafales impressionnantes, décide de reporter la course au lendemain. Je suis ravi de cette décision parce que je n’étais vraiment pas dedans ; la transition entre la vitesse et la technique a vraiment était difficile : passer de 2 skis de 2.12m à un seul de 1.65m est extrêmement déroutant, de plus j’étais malade et à moitié endormi alors qu’il faut être vif, très vif !!!
Mais le lendemain, je suis encore plus malade, et les sensations ne sont pas meilleures sur les pistes d’échauffement. En plus, j’me mets la pression parce que c’est l’épreuve que j’attendais le plus, celle où je suis le plus performant théoriquement. Après le premier run où je ne m’amuse pas du tout , j’ai l’impression d’être très loin au classement et pourtant, le tableau affiche 4ème. En effet, c’est notre coach Mika qui a tracé, et lui, il aime quand le slalom est rude, il réussi donc l’exploit de sortir 46 coureurs en une manche … Belle perf. s’il n’avait pas sorti Yohann qui n’a pas résisté.
2ème run : j’ai un peu la pression au départ mais l’envie est là, cette médaille me tend les bras, il faut que j’aille la chercher. Comment doser, y aller à fond au risque de tout perdre, ou skier un peu sur la retenue et attendre la chute d’un des coureurs devant moi ?!? Finalement, je ne fais pas de choix, j’attaque sur la première partie peu pentue, assure dans le mûr et réattaque un poil trop tôt avant le plat final sur la triple du bas du mûr, qui passe à l’arrache, mais qui me sort deux portes après, je rattrape le coup pour ne pas sortir complètement mais le mal est fait, je suis à l’arrêt sur le plat qui me parait long, très très long. Résultat, je finis 4ème alors que 2 des 3 premiers de la première manche se ratent au même endroit que moi ! Là, j’ai vraiment les boules, la déception est grande et difficile à faire passer …

Dernière chance de médaille : le super combiné.
Ce matin là, mon nez coule toujours, mais ma tête fait abstraction. J’ai conscience qu’il faut être bon direct , donc je fais une grosse reconnaissance de la manche de super G avec Yohann particulièrement compétent et pédagogue dans cette exercice. Malgré tout, je suis assez détendu au départ même si j’ai changé la configuration de ma base dual. Sur la piste, tout se passe bien, j’ai pas l’impression d’avoir les trajectoires parfaites, mais je ne fais pas d’erreur et quand j’arrive en bas, j’me fais une grosse frayeur à l’avant dernière porte un peu décalé puisque je tourne un peu court et j’me la prend dans la tête mais je reste en course et à l’arrivé, je suis deuxième. Wahou !!!
Bien sûr, j’suis très content et j’me vois déjà « en haut de l’affiche ! », d’ailleurs, tout le monde m’y voit aussi et au fur et à mesure des rencontre avec les autres coureurs et même lors de la reco , les entraineurs me regardent différemment et ça me met la pression GRAVE …
Quand je pars sur la manche de slalom, j’suis vraiment pas serein et je fais une manche vraiment merdique à cause de la pression et de la glace.
Finalement, je fini 4ème, une fois encore et comme la veille je suis blasé. J’espère que cette expérience me servira plus tard …

Dernier jour : le géant
Là par contre, j’ai pas la pression, j’ai fais des bons championnats et le géant ne m’a pas réussi jusque là cette saison, donc j’me dis que je vais faire au mieux, mais sans objectif de résultat. Le géant est assez serré, il tourne beaucoup.
1ère manche : j’fais une bonne graille à la 4ème porte, après ça va bien : résultat 6ème, assez loin du premier, mais devant Yohann et sans grande sensation. Les coachs nous boostent pour la deuxième manche, je pars chaud comme la braise, mais toujours à la 4ème porte, j’me bloque une peu, moins qu’à la 1ère manche, mais je sais que mon coach qui est là, ne doit pas être fier de moi. La suite se déroule très bien et je fini 4ème, cette fois, ravi de la prestation car je ne m’y attendais vraiment pas. Il y a des 4ème place plus facile à avaler que d’autre décidément.

Finalement, je suis très content de ma prestation sur ces championnats du monde, 3 quatrièmes place, 1 cinquième et 1 septième place font de moi, l’un des coureurs les plus régulier des cette compétition. Il n’y a pas eu de médaille certes, mais l’objectif est dans un an …

Ne reste que la finale de la coupe du monde à Sochi sur la piste des jeux et les championnats de France pour cette saison, une bonne pause et une grosse préparation pour être encore meilleur l’an prochain !!!

 



Saison 2012-2013

Et c’est reparti pour une nouvelle saison pleine d’aventures.

Une saison, ça se prépare en amont.
Donc, nous avons commencé en juin dernier à Tignes où les conditions n’étaient pas géniales, mais où la base dual a pris une place importante.
Puis, en septembre nous nous sommes retrouvés avec les skieurs assis à Amnéville dans le fameux snowhall où nous devions faire notre choix entre la base uniski et la base dual pour le slalom spécial et pour se faire, nous avions enfin des chronos.
Et dans ces conditions (peu de pente, glace vive), le choix a été vite fait :
- en dual : manque évident de vélocité pour passer d’une carre à l’autre, la moindre faute se paie cash et l’adhérence est très moyenne …
- en uni : ça accroche grave, ça va vite et j’ai l’impression de progresser …
Mi-octobre, nous avions le même exercice (choix uni ou dual) à faire, mais cette fois à Tignes et en géant. Le choix a été plus difficile à faire puisque les chronos étaient quasi similaires pour moi en tout cas. La différence s’est faite au niveau des sensations, puisque nous avons fait les tests dans la pente cette fois, et dans la pente, la sensation de confiance est plus grande en dual.
De plus, Pierre TESSIER, m’a confié un prototype de base dual qui est extrêmement efficace.
Bref, en slalom géant ça se passe plutôt bien même si pour l’instant je manque de régularité, càd, sur un même tracé, il y a toujours une grosse boulette entre deux zones bien engagées.
Par contre en slalom, ça se passe vraiment bien, je continu à progresser et je suis de plus en plus régulier au point d’énerver un peu mes camarades.
A suivre …
Prochain stage : 7 novembre à Tignes



Bilan saison 2011-2012

6 coupes d’Europe :
- Pitztal : une deuxième place en slalom
- Kuhtaï : deux chutes
- Sestrière : néant
- Tignes : une troisième place en descente
- Spindleruv Mlin : une chute en super G et un slalom en demi teinte
- Auron : une deuxième place en super G (avec une base dual) et une troisième place en slalom

Je termine donc 5ème au classement général de la coupe d’Europe.
Certes ce résultat est honorable, mais mon objectif était de monter sur le podium pour accéder au groupe A de l’équipe de France.
Malgré cette petite déception, j’estime que mes résultats vont dans le bon sens, je continu de progresser même si ce n’est pas suffisant pour le grand patron. De plus, le fait de rester dans le groupe B me permet de conserver mon entraineur Stéphan S. qui est, à mon avis, le plus pédagogue du staff.

Une coupe du monde :
- la Molina : une magnifique chute en slalom et deux géants assez moyen.
Ce qui est préjudiciable pour la suite puisque les prochains Championnats du Monde se dérouleront dans cette station, mais les saison passent et ne se ressemblent pas !

 

 

 



Une reprise délicate

Comme la saison dernière, nous nous étions mis d’accord avec Nico Loussalez et Grég Nouhaud pour passer l’automne sur le glacier de Tignes. En effet, après un arrêt de 9 mois de ski dû à ma fracture de la clavicule, j’avais très envie d’y retourner le plus longtemps possible pour rattraper le temps perdu.
Malheureusement pour moi, tout ne s’est pas passé comme je l’aurais souhaité : après quelques jours de ski, j’ai pris conscience que le traumatisme n’était plus que physique, mais surtout psychologique. Je n’arrivais plus à m’engager, j’avais peur des piquets, peur de la chute.
De plus, notre nouveau directeur Christian Fémy que j’appréciais jusque là et qui ne nous connaissais pas, n’aimais pas vraiment mon nouveau style et a failli me virer de l’équipe de France ! Heureusement que notre capitaine, Yohann Taberlet a fait un lobbying de dingue pour me sauver, mais après un entretien individuel, Bab (Christian Fémy) m’a dit : « tu vois là, je sais pas quoi faire avec toi, donc je te garde jusqu’aux premières coupes d’Europe mais si tu n’es pas à la hauteur : je devrais me passer de toi … » avec son accent québécois qui ne m’a pas fait sourire du tout à ce moment là !
Et malgré un travail acharné sur mon ski, je n’arrivais pas à remettre mon cerveau dans le bon sens. J’ai donc opté pour une solution radicale : l’hypnose … Dès la première séance, les résultats étaient visible, je retrouvais petit à petit des sensations que je croyais perdu à jamais, mais la pression, elle, ne diminuait pas puisque la première coupe d’Europe se rapprochait à grand pas.

Première coupe d’Europe : Pitztal (Autriche)
Comme chaque année, la saison débute avec les deux coupes d’Europe autrichiennes, mais cette fois j’ai l’obligation d’être bon, même meilleur que je ne l’ai jamais été puisque seul ceux qui feront un podium lors de ces deux premières courses seront sélectionnés pour le championnat du monde à Sestrière qui est mon objectif depuis ma non participation aux Jeux Paralympiques.
Problème : je ne suis jamais monté sur un podium de coupe d’Europe et je ne suis pas forcément au top en terme de confiance.
Après l’annulation des deux premières courses de Pitztal pour cause de tempête, le troisième jour est le bon car, en dépis d’une neige trop molle, les organisateurs nous font partir sur un super-G plat, droit, venteux et souple.
Et à ce petit jeux là, dans le portillon de départ je sais que j’ai mes chances, et bien que mon stabilo se soit pris dans le portillon, manquant de me faire tomber dès les premiers métres, je fais une manche propre et sans agressivité. Quand j’arrive en bas, je ne sais pas quoi penser de cette course et mon pote Nico L., placé devant le panneau d’affichage des chronos, me fait signe que j’ai fais un bon temps et en me rapprochant dudit panneau, je vois sans y croire que j’ai le deuxième temps des concurrents déjà arrivés et j’en suis le premier surpris, même si tous les meilleurs ne sont pas encore là. Donc, je décide d’attendre et au fur et à mesure des arrivés, je prend conscience que j’ai fait le boulot !
Premier podium

Deuxième coupe d’Europe : Kuhtaï (Autriche).
Malgré mon premier podium la semaine d’avant, j’ai conscience d’avoir eu beaucoup de chance parce que le tracé et la mollesse si particulière de la piste m’ont beaucoup aidés.
Mais à Kuhtaï, la neige est artificielle et mes résultats : beaucoup moins brillants replongeant ma confiance si chèrement gagnée à un niveau très bas, malgré une ou deux bonnes manches …



Saison 2010-2011

Suite à cette fracture de la clavicule m’empêchant de participer aux derniers Jeux Paralympiques de Vancouver, j’avais une réelle soif de revanche cette saison.
Après une reprise délicate (1*) cette automne où je n’étais pas vraiment en confiance, j’ai réussi à arracher ma sélection pour les championnats du monde au cours de la première coupe d’Europe en Autriche (Pitztal) en prenant la deuxième place pour la première fois de ma carrière sur une épreuve internationale.
Ensuite, je n’ai pas réussi à me lâcher complètement sur la seule épreuve de coupe du monde (2*) en me classant finalement 13ème au général.
Ces courses ne m’ayant pas mis en confiance, j’ai abordé le championnat du monde (3*) sur la retenu au cours des 2 premières épreuves de vitesse, me classant 13ème en descente et 15ème du super-G mais en me faisant plaisir et en retrouvant de bonnes sensations ce qui me permis dès le lendemain de me classer 5ème du super combiné (super-G et slalom spécial) et 9ème du slalom le surlendemain. Puis, après une petite chute et quelques erreurs, je me classerai 20ème du slalom Géant. Notons tout de même que sur ces championnats du monde, l’équipe de France a brillé dans son ensemble en finissant première avec 18 médailles dont 8 en or, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de 30 ans, voir jamais …
Notons également que suite à ces championnats, j’ai repris confiance et gagné 3 coupes de France sur 4 participations.
Espérons que cette confiance soit installée pour longtemps et que je finisse cette saison en beauté puisqu’il me reste encore la finale de coupe d’Europe a courir en Espagne et des titres de champions de France à allé chercher dans les Pyrénées .



La liste est tombée,

et avec elle, quelques surprises une fois encore …

Je vous laisse découvrir l’article de France Paralympique :

Aujourd’hui à 14:19 Organisés 12 jours après la clôture des Jeux Olympiques, les 10es Jeux Paralympiques d’Hiver se dérouleront du 12 au 21 mars prochains à Vancouver et à la station de Whistler. Durant les 9 jours de compétition, plus de 40 nations et près de 600 sportifs sont attendus dans les 5 disciplines du programme paralympique : ski alpin, ski nordique et biathlon à Whistler ; hockey sur luge et curling fauteuil à Vancouver.

Romain Riboud : Capitaine et porte drapeau de l’équipe de France

Romain Rosique (ski alpin) a été désigné Capitaine de l’Equipe de France et porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture le 12 mars prochain. Il succède ainsi à Anne Floriet (ski nordique) qui avait tenu ce rôle avec succès il y a 4 ans à Turin.

Liste officielle des athlètes sélectionnés :

SKI ALPIN
1- BOCHET Marie
2- JAMBAQUÉ Solène
3- GAUTHIER-MANUEL Vincent
4- BRUN Lionel
5- LE MEUR Jean-Yves
6- LOUSSALEZ Nicolas
7- RIBOUD Romain – Capitaine & Porte drapeau
8- TABERLET Yohann
9- MORÉ Cyril
10- TYACK Nathalie
11- BÉRÉJNY Nicolas
12- AMAFROI-BROISAT Cédric
13- CAUL-FUTY Laurent
14- CHALENÇON Anthony

SKI NORDIQUE et BIATHLON
1- BOURSEAUX Yannick (Biathlon et Fond)
2- CLARION Thomas (Biathlon et Fond)
3- BETTEGA Georges (Biathlon et Fond)
4- ROSIQUE Romain (Biathlon et Fond)
5- MARGUERETTAZ Alain (Fond)
6- RAOUX Thierry (Biathlon et Fond)
7- MORIN Nathalie (Biathlon et Fond)

 

 



News …

Après une visite chez le chir., tout se passe bien pour ma clavicule, ma plaquette et mes vis, il semble même que je cicatrise particulièrement bien .

Concernant l’équipe de France, la coupe d’Europe de La Molina le week-end dernier nous a amené son lot de surprises puisque jusque là,  Vinz’, Marie, Lionel et Solène chez les debout avaient rempli les critères strict de la qualification et seul Jean-Yves chez les assis.

En effet, dès le premier jour Delphine et Nathalie gagnent et Yohann et Cyril les imitent les jours suivant, les qualifiant en théorie pour les Jeux Paralympiques. Reste à savoir qui sera repêché par Pierre (l’entraîneur) pour connaître la liste des participants.
Date de l’annonce officiel : le 5 février.



This is the end …

Suite à la première coupe d’Europe, nous sommes parti à Kuthaï à quelques kilomètres de Pitztal, pour la seconde coupe d’Europe de la saison. Malgré la libération que m’a procuré la qualification (pour les coupes du monde) la semaine précédente, et ma volonté de me lâcher plus pour gagner plus ; une petite appréhension subsiste puisque je n’ai jamais vraiment performé dans cette station, de plus, la neige est une fois encore artificielle ce qui n’arrange mon cas : je n’ai donc pas brillé à Kuthaï. Une fois encore, je pense que mon appréhension, mon cerveau donc m’a joué des tours …

Enfin, après la trêve de noël et du nouvel an, nous sommes reparti en Autriche, cette fois de l’autre coté de Innsbruck, à Roll Rinn pour la première coupe du monde de la saison et j’ai a coeur de rattraper mon erreur de Kuthaï où je me suis laissé impressionner par le terrain.
Après une journée d’entraînement de slalom sur place, nous attaquons par du slalom Géant.
Suite à l’une de mes plus grosses chutes jamais prise à ski, au cours de l’échauffement et sans aucune conséquence, je me sens invincible et prends le départ bien décidé à me lacher complétement jusqu’à la chute : et oui, après une dizaine de porte, je me prend le bras dans l’une d’entre elles et m’explose la clavicule avant de chuter …
Résultat : une descente en barquette, une clavicule en trois morceaux avant d’être opérée et resoudé avec une plaque et neuf vis.

La saison de ski est donc terminée puisque je n’ai pas le droit de remonter dans mon bob avant le 10 avril, et mon rêve Paralympique s’envole  en fumée …

Juste pour le plaisir ...



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